chauffeur de taxi

Si beaucoup pensent que faire le métier de chauffeur taxi ne requiert qu’une licence et une carte professionnelle, il en est loin de cela. Les postulants ont le choix sur le statut juridique qui leur correspond. De ce dernier va dépendre les obligations sur les formes de budgétisation. De nombreux chauffeurs de taxis sont des professionnels indépendants et fournissent des services de transport pour des particuliers ou des entreprises, soit en recevant le paiement de leurs services en espèces ou par carte de crédit, soit, dans le cas des entreprises, en percevant les factures émises par les coopératives de taxis, grâce à l’émission de factures.

Les formalités possibles pour un chauffeur taxi

Travailler comme chauffeur taxi nécessite un statut juridique bien posé comme tous les métiers. Le métier conducteur de taxi est réglementé par des fiscalités et comptabilités particulières. Trois possibilités sont offertes à ceux qui souhaitent emprunter cette voie : statut salarié, statut indépendant et statut artisan. Il reste à préciser que le postulant doit d’abord être conforme aux conditions préalables pour devenir conducteur taxi.

Chauffeur taxi sous forme salarié

Il travaille donc pour une entreprise spécialisée dans le transport taxi. Comme il y est inscrit en tant que chauffeur, ses responsabilités se limitent à effectuer les courses et ramener la voiture au garage à l’heure prévue. Les véhicules appartiennent en effet à la société qui l’emploie. En l’occurrence, le préposé perçoit un salaire fixe et reçoit également les pourboires et 30 % de son gain. Le transporteur est d’ailleurs épargné des opérations comptables rattachées à son activité, ce qui constitue un véritable avantage du salariat. L’entreprise s’en charge à sa place.

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Conducteur taxi indépendant

Comme son nom l’indique, le chauffeur taxi indépendant exerce son activité seul. Cette position constitue souvent une étape vers le statut d’artisan taxi. En effet, avant d’obtenir leur propre licence, les chauffeurs peuvent louer des véhicules professionnels auprès des particuliers. Il doit ainsi, en attendant, s’enregistrer dans le Répertoire des Métiers en tant que travailleur indépendant.

Chauffeur taxi en tant qu’artisan

Il s’agit d’un statut libéral. Dès lors, le conducteur taxi possède sa propre licence et peut évoluer dans le statut SASU ou EURL. Le premier signifie Société par actions simplifiée unipersonnelle, dédiée à ceux qui veulent travailler seul et souhaitant profiter des mêmes avantages sociaux que les salariés. Le deuxième sigle signifie Entreprise Unipersonnelle à responsabilité limitée, dont l’impôt se calcule sur le revenu ou sur les sociétés.

Les charges comptables d’un chauffeur taxi

Régime fiscal

Si les chauffeurs salariés en sont épargnés, les locataires et titulaires de licence sont tenus de déclarer leurs revenus. Pour ce faire, ils ont le choix entre deux possibilités :

  • Le micro BIC : pour ce modèle, le paiement des charges sociales s’effectue tous les 3 mois. Le pourcentage est d’environ 22 % du chiffre d’affaires tandis que les redevances annuelles se comptent à 50 %. Ce compte est valable pour les revenus ne dépassant pas les 33 100 euros,
  • Le régime du réel : un dépôt de liasse 2031 est exigé pour les taxis indépendants qui ont une recette dépassant le seuil des 33 100 euros. Cela va déterminer le montant de l’impôt imposable.

Calcul de la TVA

Le taux de TVA est désormais de 10 % pour toutes les formes d’activité taxi existantes. Ce dernier est récupérable uniquement si une facture détaillant les taxes est délivrée au client sous le nom de l’entreprise.

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